La troisième saison de « Qui veut être mon associé ? » a démarré hier sur M6. Les émissions pour entrepreneurs sont encore rares dans le paysage francophone et cette nouvelle saison était donc très attendue. Alors, le premier épisode a-t-il tenu ses promesses ? Allons-nous réserver nos prochains mercredis pour regarder ? Verdict.
L’émission
« Qui veut être mon associé ? » est une émission diffusée sur M6. Inspirée du programme « Shark Tank » aux Etats-Unis, elle présente des entrepreneurs, à la recherche de fonds et de conseils, venus pitcher leurs business devant un jury de 5 investisseurs.
Les entrepreneurs ont donc quelques minutes pour présenter leur entreprise afin de décrocher des fonds en échange d’un pourcentage de leur société.
Le jury de cette saison :
Pour cette troisième saison, nous retrouvons principalement les mêmes investisseurs que l’an dernier : Marc Simoncini, (fondateur de Meetic) Delphine André (présidente du Groupe Charles André), Anthony Bourbon (fondateur de la marque Feed et du fond d’investissement Blast.Club), Jean-Pierre Nadir, fondateur d’Easyvoyage, et Eric Larchevêque, fondateur de Ledger.
Un seul nouveau visage rejoint le jury cette année : Isabèle Chevalier, ancienne présidente de Bio-K + International. Un exercice déjà connu pour l’investisseuse qui est jury depuis 4 ans dans la version Québécoise de l’émission.
Résumé du premier épisode :
Emilie Berrier O’Donnell – Detective Box
C’est Emilie Berrier O’Donnell qui ouvre le bal des pitchs. Sa démarche confiante fait tout de suite mouche auprès du jury, ainsi que son pitch pour son entreprise « Detective Box ». Son concept : un jeu d’enquête policière immersif à faire à la maison, envoyé par box.
Véritable SelfMade Woman, Emilie a eu l’idée de son projet alors qu’elle n’avait que 100€ en poche et a pu lancer son projet suite à une levée de fond.
Le business tourne déjà et des investisseurs ont déjà rejoint la partie. Mais la fondatrice recherche désormais des fonds supplémentaires pour industrialiser la création des boxs en France et continuer à développer la visibilité de son entreprise.
Le projet séduit. Mais avant de se lancer, le jury vérifie le coup de fabrication des boxs et des nouvelles enquêtes afin de s’assurer de la rentabilité du business sur le long terme.
Des chiffres qui motivent Isabèle Chevalier, Delphine André et Anthony Bourbon à s’associer pour investir 150.000€ dans Detective Box.
#QVEMA En tout cas, la nana elle vend bien ses boxs détectives, sacré bagout😀
— ~ Is@belle ~ ✨ (@zabou_dchou) January 4, 2023
Jean de Boisredon et Thibaut Louvet – CAPS ME
C’est au tour de Jean et Thibaut de CAPS ME de rentrer en piste.
Ces deux étudiants ingénieurs ont profité du premier confinement pour lancer leur business de capsules réutilisables.
Oui, le concept existe déjà. Mais ils se distinguent par un système de shaker qui permet de créer des capsules parfaites.
A seulement 23 ans, les deux entrepreneurs annoncent un chiffre d’affaire de 500.000€ pour l’année 2022.
Une entreprise plus que prometteuse donc qui intéresse le jury. Marc Simoncini soulève cependant qu’un gros effort sera à faire en terme de marketing et de branding pour continuer à développer le projet.
Celui-ci proposera d’ailleurs 200 000 euros pour 15% du capital mais c’est finalement Anthony Bourbon qui remportera le deal.
Anecdote : c’est le seul membre du jury qui ne boit jamais du café.
« C’est quoi ce packaging de merde ?! »#QuiVeutEtreMonAssocie #QVEMA pic.twitter.com/71DL2aKEEH
— Ze Bask ⭐️🇫🇷⭐️ (@ZeBasQ) January 4, 2023
Julien Guery – Erode
Après ces deux présentations sous le signe du succès et de la confiance, place à Julien Guery qui vient présenter son entreprise Erode, une marque de sac à dos indestructible.
Spécialisé pour les conducteurs de deux-roues, ce sac a pour mission (en plus de sa fonction première) de protéger la colonne vertébrale en cas d’accident.
Un beau produit donc. Mais malheureusement, l’entrepreneuriat n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Le fondateur nous explique que la société est actuellement en redressement judicaire.
Au delà de l’aspect financier, la fatigue et l’émotion de l’entrepreneur en burn-out prennent le dessus.
Avec beaucoup de sincérité, Julien Guery explique les raisons de sa situation financière. Un témoignage qui a touché les téléspectateurs mais aussi le jury.
Mais « business is business ». Aucun membre du jury ne décide d’investir dans la marque, expliquant que le fondateur doit d’abord liquider son stock existant. Et surtout, prendre beaucoup de repos avant de redémarrer.
Grâce au Twittos, nous apprenons que l’entreprise a finalement bien déposé le bilan en novembre 2022.
Pincement au coeur pour Erode! L’entreprenariat c’est des hauts et des bas…merci pour ce témoignage touchant #QVEMA
— Cake Master (@CakeMaster_fr) January 4, 2023
Grégoire Dorget – My Padda
Bon, honnêtement, on n’est pas certain de pouvoir expliquer correctement le concept de « My Padda ». En gros, il s’agit d’un business d’élevage de padda, un oiseau originaire d’Indonésie.
L’idée de Grégoire, le fondateur et passionné d’oiseaux, est « d’ouvrir la cage aux oiseaux ». En effet, le padda est un oiseau qui peut être « libre » dans votre maison, comme votre chat ou votre chien.
Le concept ne prend absolument pas et Marc Simoncini ne se prive pas pour donner son avis.
Bien que les valeurs du fondateur de My Padda ne soient pas remises en cause, aucun investisseur ne décide d’investir dans sa société.
J’ai jamais vu un débat gagné en aussi peu de temps #QVEMA #QuiVeutEtreMonAssocie pic.twitter.com/LuP6nL5qbj
— Zinay_91 (@Loulous911) January 4, 2023
Jean-Sébastien et Marine Schils – La paille d’O
L’émission termine avec le passage de Jean-Sébastien et Marine Schils, couple soudé dans la vie et dans la business.
Ces agriculteurs ont lancé leur marque de pailles éco… à base de chute de paille.
Et oui, des pailles en paille ! On aurait pu y penser plus tôt ;)
A l’inverse des pailles en carton qui deviennent de la purée en quelques secondes dans nos verres, ces pailles tiennent la route et peuvent être ré-utilisées plusieurs fois.
Le concept séduit le jury. Mais surtout, les entrepreneurs séduisent. Le couple travaille d’arrache-pied dans leur exploitation agricole pour se dégager un mini salaire en plus de leur projet entrepreneurial. Marine cumule un job supplémentaire d’ailleurs pour subvenir aux besoins de la famille.
Pas de doute, ils sont passionnés. Et surtout, ils ont une détermination à toute épreuve.
Ils demandent 50.000 euros contre 15% de parts de leur société. Mais ils repartent avec un deal encore plus important. En effet, Delphine André, Eric Larchevêque et Marc Simoncini ont misé 70.000 euros contre 24% de la société.
L’histoire de ce deux agriculteurs a également touché le public. Le site « La paille d’O » a été hors-ligne à cause d’un trop gros nombre de visites suite à leur passage dans l’émission.
La paille d’o super projet !!! Et comme souvent, le site web plante car tout le monde veut découvrir leur beau projet !#qvema pic.twitter.com/kXqi72UbMk
— Amélie 💋 (@Amelie_Favre) January 4, 2023
C’est avec ce dernier pitch que termine le premier épisode.
A noter qu’une deuxième partie a été diffusée après, avec deux autres pitchs et le retour d’anciens candidats venus présenté leur évolution.
Alors, on regarde la semaine prochaine ?
D’un point de vue des audiences, cette première a été un vrai succès pour M6.
#Audiences Succès pour le lancement de #QVEMA
🏆M6 se classe leader en FRDA / large leader en -50ans et 15-34 ans 💫
✌️Meilleure performance historique auprès des FRDA
✌️2eme meilleure perf en 4+1,9M° de tlsp (pic 2,1M°)
🏆10% en 4+
🏆24%FRDA-50
🏆23% -50ans
🏆30% 15-34ans pic.twitter.com/Kd1yzTOtdv— M6Pro (@M6pro) January 5, 2023
Et oui, on regardera la semaine prochaine. Entre success stories, idée ingénieuse, parcours émouvants et refus, l’émission est un vrai plaisir pour les passionnés d’entreprenariat.
Er vous ? Qu’avez-vous pensé de ce premier épisode ?